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 Chapitre 3 : Les Algues.

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مُساهمةموضوع: Chapitre 3 : Les Algues.   Chapitre 3 : Les Algues. I_icon_minitimeالخميس يونيو 06 2013, 21:09

[b]I Généralités.[/b]


Les algues sont des thallophytes. Elles se reproduisent grâce à des
gamètes qui se forment dans les gamétocystes et se multiplient
végétativement par des spores formées dans les sporocystes.

Les algues se caractérisent par la présence d’un noyau et de plastes, et par la reproduction sexuée.

En 1975, des chercheurs ont trouvé un procaryote : l’Olochron, qui
vit en symbiose avec l’Aclidie et qui contient de la chlorophylle A et
B. Il serait à l’origine de tous les végétaux supérieurs contenant ces
deux types de chlorophylles.

Les algues existent dans tous les milieux humides, dans l’air. Dans
les régions tropicales on les trouve même sur les murs des bâtiments.
Elles peuvent être endophytes de certains protozoaires ou métazoaires.
Certaines algues s’associent à des champignons et forment les lichens.

Au point de vue reproduction, on trouve trois cycles différents chez
les algues : haplophasique, haplodiplophasique ou diplophasique. Elles
ont des modes de fécondation divers : planogamie (gamètes flagellés),
oogamie (gamète mâle mobile et femelle immobile), cystogamie (pas de
gamète flagellé), trichogamie…

[b]II Caractères morphologiques et cytologique des algues.[/b]


[list]
[*]Elles peuvent être unicellulaires, filamenteuses, ou parenchymateuses. Leur taille est très variable : de 3µm à 60m.
[*]Cytologie des algues : Le plastidum est appareil cinétique qui concerne les flagelles.
[*]Chez les algues, les plastes sont très variés et différents par leur
morphologie, leur nombre, leurs dimensions, la structure et la
composition chimique.
[*]La morphologie des plastes varie beaucoup d’un groupe à l’autre. Les
algues considérées comme les moins évoluées ne contiennent qu’un plaste
par cellule. Ce sont les archéons.
[/list]
D’autres algues ont leurs plastes réunis en réseau par un tractus
incolore : on dit que ces plastes sont mesplastidiés. Les formes les
plus évoluées d’algues renferment de nombreux plastes indépendants,
comme ceux des plantes supérieures qui sont dits néoplastidiés. Cette
fragmentation successive des plastes entraîne une augmentation de la
surface active par rapport au volume des substances plastidioles
renfermées dans la cellule. Certaines formes évoluées ont une structure
hétéroplastidiées. On assiste à une division du travail entre deux
séries de plastes : des chloroplastes spécifiques de la photosynthèse et
des leucoplastes ou amiloplastes spécifiques de l’élaboration et de
l’accumulation d’amidon.

[i]Remarque[/i] : Quel que soit leur nombre, les chloroplastes
montrent un phototachisme très net offrant leur plus grande surface aux
rayons lumineux suivant l’intensité de ceux-ci.

[b]III Structure.[/b]


[b]A L’enveloppe.[/b]


Le nombre de chloroplastes est témoin de l’origine de ces groupes. Chez les algues, on a par exemple :

[list]
[*]Les rhodophylles ont un chloroplaste entouré de deux membranes. En fait, ces eux membranes ont une origine différente
[*]Euglénophylles et dinophycées ont trois membranes autour des
plastes. Pour les dinophycées, cela viendrait de trois symbioses
successives et pour les euglénophylles, ce serait une cellule eucaryote
qui aurait englobé une association déjà symbiotique avec des
chloproplastes à deux membranes et peut-être quelques restes d’algues
vertes.
[*]Dans le cas des organites à quatre membranes, il y aurait deus
symbioses successives, une symbiose entre un ancêtre eucaryote et une
cyanobactérie. Ce qui donnerait l’archétype d’une algue rouge qui
ensuite aurait subit une symbiose avec un eucaryote flagellé incolore.
[/list]
En microscopie électronique, on a mis en évidence l’existence d’un organisme nucléomorphe (vestige de noyau).

[b]B Les chloroplastes.[/b]


Ce sont les plastes chlorophylliens des algues. Ils possèdent une
structure lamellaire due aux thylacoïdes qui sont des sacs membraneux
aplatis, au niveau desquels sont localisés les pigments des
cyanobactéries. Ils ne sont pas entourés de membrane dans le cytoplasme.

Chez les algues rouges, les thylacoïdes sont séparés les une des
autres. Les phycobilisomes sont à l’extérieur des thylacoïdes comme chez
les cyanobactéries.

Chez les algues brunes (les phéophytes) diatomées et les
chrysophycées, les thylacoïdes sont groupés par trois et accolés sur une
grande surface. Chez les cryptophycées, les thylacoïdes sont groupés
par paires.

Chez les algues vertes (A+B), les thylacoïdes forment un empilement
irrégulier rappelant le granum des plantes supérieures et sont accolés
sur une grande distance

[b]C Le stroma et annexe plastidiaux.[/b]


Le stroma a un rôle métabolique et physique important car il renferme
plusieurs enzymes, de l’ADN et des ribosomes. Les ribosomes des plastes
sont différents de ceux des mitochondries. Parmi les annexes, on a les
pyrénoïdes qui sont important quand on fait de la détermination d’algue.
Ce sont des organites de nature protéique. Ils apparaissent comme
différenciation du stroma plastidial. Chez les algues vertes, les
pyrénoïdes sont entourés d’une membrane.

On a différentes localisations des chloroplastes : le stigma que l’on
retrouve chez les cellules mobiles et il provient généralement de la
différenciation d’une petite partie d’un plaste unique mais il peut
également provenir de la transformation totale d’un plaste quand la
cellule en possède plusieurs. Il est situé au voisinage de l’insertion
des flagelles et est souvent associé à un photorécepteur pouvant être
situé sur un renflement de la base flagellaire.

[b]D L’appareil cinétique.[/b]


Beaucoup d’algues unicellulaires ou coloniales ont des flagelles. Le
nombre de flagelles est souvent deux (on en a en général entre 0 et 4).
Toutefois, on en trouve beaucoup plus chez certaines cellules
reproductrices. Ces flagelles peuvent être égaux ou inégaux. Ils ont en
général la même orientation. Les flagelles peuvent posséder des
expansions fibrillaires appelées «mastigonèmes ».

Le nombre, la forme et la disposition des flagelles sont une des
manifestations de la diversité des algues. Cela permet de caractériser
des groupes ou des espèces dans un but taxonomique.

[b]IV Les cycles de reproduction.[/b]


[b]A Les rhodophytes.[/b]


Ce sont les formes les plus primitives ; elles proviendraient d’une
seule symbiose. Elle a un chloroplaste à 2 membranes : la membrane d’une
cyanobactérie plus la membrane d’une vacuole. Elles ont des points
communs avec les cyanobactéries. On note la présence de billiprotéines
(phycobilline) et de phycobillisomes situés à l’extérieur des
thylacoïdes. Il n’y a qu’une seule classe : les rhodophycées qui sont
pour la plupart des algues marines. Il y a 600 genres connus dont 29 en
eau douce. Les algues marines sont presque toutes rouges alors que les
formes d’eau douce le sont rarement (les billiprotéines sont solubles
dans l’eau).

[b]1 Caractéristiques.[/b]


[list=1]
[*]Elles possèdent de la chlorophylle A et D, donc possèdent des
billiprotéines qui leur permettent de balayer tout le spectre
d’absorption de la lumière, ce qui leur permet de pouvoir effectuer la
photosynthèse. Elles vivent et se développent en grande profondeur.
Leurs réserves sont constituées par l’amidon florigueen (ou rhodamylon).
[*]On peut observer la présence de synapses qui sont les stigmates
laissés après une ouverture de la paroi lors de la formation de 2
cellules. Ces synapses ont aussi un rôle dans la migration de substances
dissoutes qui est encore mal défini.
[/list]
[b]2 Morphologie.[/b]


Elles sont cladomientes, c’est à dire, typiquement constituées par un
axe primaire non chlorophyllien. Cet axe primaire peut se ramifier en
cladome II et III. Ces cladomes portent des rameaux courts, ramifiés à
croissance limitée et sont toujours chlorophylliens : ce sont les
pleuridies.

On observe différentes structures de cladomes :

[list]
[*]Des cladomes uniaxiaux à croissance indéfinie par le jeu d’une
cellule initiale apicale. Ils portent des pleuridies alternes ou
opposées. L’axe du cladome est toujours constitué par une seule file de
cellules qui sont haplostichées.
[*]Des cladomes multiaxiaux avec des pleuridies typiques, non
cortiquantes. L’axe cladomien est formé de plusieurs files de cellules.
[/list]
Les cladomes uni ou multiaxiaux, avec leurs pleuridies, forment un cortex appliqué sur l’axe.

Toutes les cellules coxales portent des pleuridies, mais celles-ci
sont très courtes, soudées, constituants des nœuds le long des filaments
axiaux.

Les cladomes rhodoméloïdes sont toujours liés à une structure
uniaxiale. Les pleuridies ont un grand développement et forment un
cortex appliqué sur l’axe. Une seule n’est pas appliquée et forme la
pleuridie chlorophyllienne. Elles sont distribuées comme les feuilles
d’un phanérogame.

Quand le cladome est en lames folliacées, les pleuridies sont soudées entre elles.

[b]3 Reproduction sexuée sans flagelle.[/b]


Les rhodophycées sont des algues marines de petite taille (1 à 4 cm),
vivant sur les rochers et se développant sur les côtes de la Manche,
l’Atlantique Nord et la Méditerranée. C’est une algue annuelle qui
fructifie du printemps à l’automne.

Le gamétophyte est dioïque, bien que les plantes mâles et femelles soient haploïdes.

[list]
[*]Sur les thalles femelles, à partir de la cellule coxale d’une
pleuridie, naît un rameau particulier : le rameau carpogonal. Il y a
trois cellules incolores à la base du carpogone où de trouve l’oosphère
munie d’un trichogyme.
[*]Sur les thalles mâles, à partir des cellules des pleuridies,
naissent des petites ramifications portant de nombreux gamétocystes
mâles produisant chacun un gamète unique nue et non flagellé : c’est une
spermatie. Les spermaties flottent passivement dans l’eau et se fixent
sur le trichogyme du carpogone et le contenu de la cellule de la
spermatie passe du trichogyme puis au carpogone. A ce moment, il y a
union des 2 noyaux. Le zygote ainsi formé est entouré de la paroi du
carpogone surmonté du trichogyme qui flétrie. Les noyaux se divisent par
mitoses successives. Un ensemble de cellules arrondies est un
gonimoblaste. Ces cellules sont des carposporocystes qui donnent
naissance à des carpospores avec un noyau à 2N.
[/list]
L’ensemble carpogone plus gonimoblaste forme le carposporophyte. Ce
dernier est situé sur le thalle qui lui a donné naissance. Ce qui donne
un thalle à 2N, morphologiquement identique à ceux à N chromosomes. Ce
thalle à 2N constitue le tétrasporophyte. Celui-ci donne naissance a des
tétraspores provenant de cellules spécialisées : ce sont les
tétrasporocystes où a lieu la méiose qui donnera 4 tétraspores à N
chromosomes (espèce monoïque).

Les rhodophycées ont un cycle haplodiplophasique trigénétique (thalle
à N chromosome donne un gamétophyte qui lui donnera un
carposporophyte). Le gamétophyte donne le tétrasporophyte qui libérera
les tétraspores.

[b]B Les chromophytes[/b]


[b]1 Généralités.[/b]


Ce sont des algues qui possèdent les chlorophylles A et C. Ils font
parti de la classe des Phéophycées. Ce sont des algues en général
marines. Leur taille et leur abondance leur donne un rôle important dans
la végétation marine et dans les zones de balancement des marées. De
plus, ces algues abritent une faune variée de poissons, crustacés qui y
trouvent une nourriture abondante (c’est la chaîne alimentaire des bords
de mer).

Par exemple : – au Japon, certains bords de mer sont exploités pour
l’alimentation humaine : ce sont les Kombu. – Ils sont utilisés dans
l’industrie alimentaire pour l’extraction des alginates dans : les
yaourts, les cosmétiques, la peinture, l’imprimerie… Ils servent
d’épaississants ou de gélifiants.

Dans ce groupe, l’anatomie et les modes de reproduction sont variés.
Toutefois, les phéophycées possèdent une grande homogénéité dans leurs
structures cytologiques. Leurs plastes contiennent de la chlorophylle A
et C, et de la fucoxanthine (pigment spécial de coloration noire). Elles
sont toujours pluricellulaires. Les cellules reproductrices mâles sont
toujours biflagellées (un flagelle antérieur et un postérieur). Les
flagelles s’insèrent sur le côté de la cellule.

[b]2 Les cycles de reproduction.[/b]


On en a de 2 types : haplodiplophasique chez [i]Ectocarpus [/i]et [i]Laminaria[/i], et diplophasique chez [i]Fucus[/i].

[b]a[i]Ectocarpus siliculosus[/i].[/b]


Ils sont en forme de petites touffes de filaments bruns qui sont
ramifiés et constitués de simples fils de cellules (ils sont rampants ou
dressés). Chaque cellule renferme plusieurs plastes rubanés, où l’on
trouve des pyrénoïdes.

On a deux types d’individus identiques morphologiquement :

[list]
[*]les gamétophytes à N chromosomes.
[*]les individus sporophytiques à 2N chromosomes.
[/list]
[b]1 La multiplication asexuée.[/b]


Elle se fait à partir de sporocystes pluriloculaires. Ils se forment à
partir d’une cellule, qui subit de nombreuses mitoses, puis donne des
petites loges qui vont donner naissance à une zoospore qui se fixera
pour donner naissance à un nouveau gamétophyte. Si les zoospores sont
haploïdes, ils proviennent d’un gamétophyte et s’ils sont diploïdes, ils
proviennent d’un sporophyte.

[b]2 La reproduction sexuée.[/b]


Certaines cellules issues des sporocystes, à partir des gamétophytes
(mâles ou femelles) donnent des spermatozoïdes. Certaines gamètes se
comportent comme des gamètes femelles attirants les gamètes mobiles
mâles. C’est une reproduction de type planogamie car les gamètes mâles
ont des flagelles (sont mobiles), isogame morphologiquement (même forme)
mais anisogame fonctionnellement.

Les gamétophytes sont dioïques, qu’ils soient mâles ou femelles.

Le zygote formé va se développer en redonnent un sporophyte identique
au gamétophyte. Dans des cas exceptionnels, le sporocyste reste sous la
forme d’une grande cellule dont le noyau subit de nombreuses divisions
cellulaires. Les nouveaux génomes donneront des gamètes.

→ Cycle haplodiplophasique, espèce dioïque, fécondation par
planogamie isogame morphologiquement et anisogame fonctionnellement. La
multiplication asexuée est réalisée grâce à des zoo-mitospores haploïdes
et diploïdes.

[b]b Les laminaires.[/b]


[b]1 Généralités.[/b]


Ils peuvent mesurer jusqu’à quelques dizaines de mètres. Leur thalle
est constitué par un stipe. La croissance se réalise entre le stipe et
la fronde grâce aux méristèmes intercalaires. L’appareil végétatif
diploïde donne le sporophyte. Il n’y a pas de multiplication asexuée par
mitospores. Les trois parties du thalle (stipe, méristèmes et fronde)
ont la même organisation histologique. De l’intérieur vers l’extérieur,
on distingue :

[list]
[*]Le méristoderme. Il assure la croissance en épaisseur et produit
uniquement des cellules vers l’intérieur, ce qui forme des couches
concentriques rappelant les cernes du bois de printemps et d’automne
(vers l’extérieur, on a les canaux mucifer). Seules les cellules
externes sont chlorophylliennes. Tout le méristoderme intervient dans
l’absorption des nutriments.
[*]Le cortex. Il est plus ou moins épais selon l’âge. Il est constitué
d’assises de cellules séparées par une matrice intercellulaire
[*]La moelle ou zone médulaire. Elle est composée de files de cellules
ramifiées à plastes peu nombreux. Ils forment des hyphes comme chez les
mycètes. Les parois longitudinales sont plus épaisses chez les fibres
(vaisseaux conducteurs).
[/list]
[b]2 La reproduction sexuée.[/b]


Quand l’appareil végétatif est fertile, il se couvre de grandes
plages irrégulières appelées les «sores » qui sont plus sombres et
légèrement en relief à la surface de la fronde. On trouve des
sporocystes qui sont dressés perpendiculairement à la fronde et mélangés
à des cellules stériles ou paraphyses.

Dans les sporocystes, s’effectue la méiose. Chaque sporocyste donne
naissance de 32 à 64 méiospores biflagellés qui vont germés en donnant
un nouvel organisme beaucoup plus petit : C’est le prothalle. Il est
constitué de filaments rampants et de quelques filaments dressés et
ramifiés. Sue ces derniers filaments se différencient les gamétocystes.
On a deux types de gamétophytes (mâle et femelle). Les femelles sont
plus grandes que les mâles. Les gamétophytes mâles portent les
gamétocystes mâles qui produisent un gamète mâle chacun porteur de deux
flagelles à insertion latérale. Les gamétophytes femelles portent les
gamétocystes femelles à l’intérieur desquels il y a un gamète immobile :
l’oosphère. Celle-ci n’est pas complètement libérée. L’oogame s’ouvre
mais reste fixé au gametophyte.

Le zygote formé va redonner un appareil végétatif à 2N. Chez les laminaires, le cycle est digénétique (2 générations).

Le gamétophyte haploïde est de taille réduite et de durée de vie très
courte. Il n’y a pas de multiplication asexuée chez les laminaires.

[b]c [i]Fucus vesicu[/i].[/b]


C’est algue brune très répandue dans les mers tempérées et froides de l’hémisphère Nord.

[b]1 Appareil végétatif.[/b]


Il est diploïde, constitué d’un ensemble de lanières plus ou moins
rubanées, ramifiées dicotomiquement dans un même plan. L’algue est fixée
sur un rocher grâce à un disque adhésif et peut atteindre quelques
décimètres de long. Sur la fronde, on observe une nervure médiane
saillante, des vésicules pleines de gaz (des flotteurs). La croissance
de la fronde se fait par une cellule initiale unique, située dans une
invagination au sommet des ramifications. Comme chez les Laminaires, il
n’y a pas de multiplication asexuée.

[b]2 La multiplication sexuée.[/b]


Le thalle est diploïde, c’est un sporophyte, qui porte des
gamétophytes regroupés à l’intérieur de conceptacles qui sont à
l’extrémité des frondes. Le fucus est une espèce dioique (une plante
mâle et une plante femelle).

[b]Le gamétophyte mâle[/b]. A son extrémité, il y a des
poils non fertiles (les paraphyses), qui sont de petits filaments
ramifiés qui portent les gamétocystes. Chaque gamétocyste subit la
méiose et donnent quatre noyaux. Puis, il subit quatre mitoses qui
donnent 64 spermatozoïdes biflagellés sur le côté.

[b]Le gamétophyte femelle[/b]. On y trouve des réceptacles
mélangés à des paraphyses non ramifiés, ce qui donne un gamétocyste
femelle où se réalise la méiose qui va donner quatre cellules, puis huit
oosphères non flagellées. Ces dernières sont libérées dans l’eau de mer
et attirent les spermatozoïdes. Là, a lieu la fécondation qui donne
naissance à un zygote à 2N qui germera en donnant un thalle mâle ou
femelle à 2N. C’est une reproduction par oogamie. Le cycle est
diplophasique et monogénétique, l’espèce est diplophasique.

[b]d[i]Bacillarophyceae[/i].[/b]


C’est une diatomée avec un important rôle écologique : ils
constituent la base de chaînes écologiques et ont un rôle
d’auto-épurateurs dans les rivières et servent d’indicateurs de
pollution.

Ces diatomées sont constituées par 2 valves (épivalves et
hypovalves). Quand la cellule se divise, il apparaît entre les deux
valves, des connectives (ou ceintures ou bandes) qui sont appelées des
cingulum. L’épivalve génère une valve de même dimension que son ancienne
hypovalve. La diatomée est comme une boite de camembert.
[b]C Les chlorophycées.[/b]


[b]1 Généralités.[/b]


Ce sont des algues qui possèdent de la chlorophylle A et B.

Elles sont regroupées en quatre classes :

[list]
[*]Les chlorophyceae
[*]Les Prasinophyceae
[*]Les Zygophyceae
[*]Les charophyceae
[/list]
On trouve, dans ces quatre classes, tout types d’algues :
unicellulaires, flagellées, filamenteuses, ramifiées, en siphon (pas de
cellules déterminées mais avec un grand nombre de noyaux)… Dans la
sous-classe des chlorophycidées, on trouve par exemple l’ordre des
volvocales, et comme type de chlorophycées flagellées, on a le genre
Chlamydomonas.

[b]2 Cycle de [i]Chlamydomonas isogame[/i].[/b]


C’est une espèce dioïque. Les cellules normales peuvent donner des
sporocystes qui donneront des sporocystes qui redonneront des
Chlamydomonas.

[b]Le gamétocyste[/b] : il est obtenu grâce à une
réunification des parties antérieures (là où sont les flagelles). Il
donne un pré-zygote à quatre flagelles (pendant peu de temps). Ce
planogamète perd ses flagelles et donnent un zygote avec une membrane
épaisse, qui peut servir de forme de résistance. Dans le zygote, il y a
la réduction chromatique qui donne les méiospores qui redonneront un
nouveau Chlamydomonas. Cette espèce a un cycle monogénétique.

[b]3 Cycle de reproduction de l’Ulve ([i]Ulva lactuca[/i]).[/b]


L’Ulve fait parti de l’Ordre des [b]Ulvales[/b] et de la sous-classe des [b]Ulotrichophycidées[/b].
Le thalle est en forme de lame avec deux couches cellulaires. Il se
reproduit à grande vitesse à cause de l’eutrophisation des côtes (les
eaux marines sont trop riches en phosphore). Ces algues sont bien
étudiées pour de multiples raisons :

[list]
[*]Elles n’ont pas de multiplication asexuée.
[*]Leur reproduction sexuée est celle d’une espèce dioïque.
[/list]
Les deux types de gamétophytes sont identiques morphologiquement. Les
cellules qui bordent ces thalles deviennent des gamétocystes et
libèrent des gamètes biflagellés (de 16 à 32 gamètes pour le mâle et de 8
à 16 pour la femelle). Les gamètes femelles sont aussi biflagellées
mais bien plus grosses.

La copulation donne un œuf planozygote à quatre flagelles. Il se fixe
et donne un thalle diploïde, morphologiquement identique aux thalles
haploïdes des deux sexes. Les cellules en bordure de ce thalle diploïde
(ou sporophyte) donnent des sporocystes à l’intérieur desquels il y a
réduction chromatique et formation de quatre méiospores
quadriflagellées. Ceux-ci se fixent et redonnent des thalles haploïdes.
Dans chaque sporocyste, on a deux méiospores mâles et deux femelles.

→ [i]Cycle haplodiplophasique, digénétique (à deux générations).
Comme il a des thalles mâles et femelles, individus dioïques et
planogamie anisogame car les gamètes mâles et femelles se différencient
par leur taille.[/i]

[b]4 Cycle de [i]Oedogonium[/i].[/b]


Il fait toujours parti des chlorophycées mais de la sous-classe des Oedoniophycidées.

Cette sous-classe se caractérise par des genres coloniaux qui forment
des filaments. Ces filaments se caractérisent par une croissance
intercalaire : seules certaines cellules se divisent. Celles qui ont
subi la division portent une calotte marquée par des cicatrices (on a la
formation d’un bourrelet). Les espèces de Gedogonium sont monoïques ou
dioïques.

Pour reconnaître une espèce, il faut observer le zygote. Les zygotes portent différentes ornementations.

Dans le cas des monoïques, le sporocyste va former une zoospore (ou
androspore) qui va s’insérer dans la cellule se trouvant sous l’oosphère
puis va former un mâle nain qui, lui, ira féconder l’oosphère.

[b]5 Cycle des zygophycées. Cas du [i]Zygnéma[/i].[/b]


Ce sont des algues filamenteuses ou unicellulaires. Leur caractère commun est la façon dont se déroule la reproduction sexuée.

Le zygnéma est une espèce dioïque. La reproduction a lieu quand les
conditions du milieu deviennent défavorables. Les filaments se mettent
en parallèle les uns aux autres. Une cellule prend le rôle de cellule
mâle et fait migrer tout son cytoplasme vers la cellule contiguë
(réceptrice ou femelle). Il y a fécondation et formation d’un zygote par
une cystogamie anisogame. Quand une cellule commence à subir ce
phénomène, toutes les autres font de même : c’est une conjugaison
scalariforme. Il n’y a pas de gamètes flagellés. L’œuf s’entoure d’une
membrane épaisse, différemment ornée selon les espèces, puis se laisse
tomber au fond du milieu de vie. Quand les conditions redeviennent
favorables, il germe, subit la méiose et donne quatre noyaux haploïdes
dont trois qui dégénèrent. Le noyau subsistant va donner un nouveau
thalle haploïde.

[i]Remarque[/i] : Pour la cystogamie isogame, le contenu des deux cellules migre dans un canal copulateur où le zygote se forme.

[b]6 Les pyrophycées.[/b]


Elles ont deux parties séparées par sillon longitudinal où se trouve
un flagelle. Un autre flagelle se trouve dans un autre sillon partant du
centre.
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Chapitre 3 : Les Algues.
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